Donner, l'art et la manière : vos histoires

 


 

Pour donner envie de donner

 

Vous nous avez raconté des belles histoires de don

 

Vos belles histoires de don :

 

Donner de sa personne

Histoire racontée par Thomas et transmise par l'association BICE, le 2 avril 2014

 

« L’année dernière j’ai participé à la Course des Héros et je devais récolter des fonds pour que les enfants des rues au Paraguay puissent aller à l’école. Convaincre mes proches de me soutenir, faire la course, c’était la première fois que je participais à ce genre de défi mais surtout la première fois que je donnais de ma personne pour une bonne cause. »

 

 

S’engager sur la durée

Histoire racontée par Marie et transmise par l'association BICE, le 2 avril 2014

 

« Faire un don, ce n’était pas encore dans mes habitudes. Et pourtant, quand une amie m’a parlé de son engagement associatif et de la fierté qui l’habitait en retour. Je me suis dit pourquoi pas ? J’ai commencé à soutenir l’association « Plan France » pour l’éducation des filles. J’ai parrainé Thuong, une petite fille de 6 ans au Cambodge. Ce n’est pas ma fille mais je sais que grâce à moi elle peut aller à l’école, avoir du matériel scolaire... Elle m’a envoyé un dessin et j’ai une photo d’elle chez moi, comme si elle faisait partie de ma famille. Je m’y suis attachée et je me sens « responsable » de son éducation. même si je ne peux pas aider tous les enfants, au moins, j’apporte ma pierre à l’édifice en changeant le quotidien de l’un d’entre eux. »

 

 

Donner même quand on n'a rien

Histoire racontée par Margot Berg, le 2 avril 2014

 

« C’était en Inde, j’avais 10 ans et mes parents avaient décidé d’habiter dans une ferme aux confins de l’Himalaya. Les conditions étaient sommaires : pas d’eau chaude, pas d’électricité, pas de chauffage. Et pourtant, c’est en ayant rien qu’on a le plus partagé : le pot de Nutella avec nos voisins italiens, les fous rire avec les enfants quand les vaches rentraient dans la cour de l’école, les samossas chauds rapportés du marché, les soirées épluchages de maïs avant de les faire sécher au soleil, les séances chez le tailleur pour confectionner des nouveaux penjabis… Nos hôtes nous ont donné tout ce qu’ils avaient alors qu’ils n’avaient rien de matériel, ils nous ont donné la gentillesse, l’entraide et le partage. »



Parrainer des orphelins

Histoire racontée par Salah Eddine Benzine, le 26 mars 2014

 

Voici le témoignage d’une marraine de 5 orphelins au Secours Islamique France :

« Le Parrainage d’Orphelins est quelque chose qui compte énormément à mes yeux ; ces enfants dont l’avenir est presque compromis d’avance alors que les nôtres jouissent de tout le nécessaire et même au-delà…

J’ai alors décidé qu’à chaque enfant que Dieu me donnerait, je parrainerai un orphelin avec lui. Aujourd’hui, je suis honorée d’avoir offert à mes 5 enfants 5 autres frères et sœurs partout dans le monde. Ainsi, je sais qu’à chaque fois que mes enfants mangent, d’autres enfants mangent avec eux ; lorsqu’ils vont à l’école, d’autres s’instruisent aussi et se construisent un avenir meilleur.

C’est aussi une éducation à la solidarité et à la générosité que je souhaite inculquer à mes enfants à travers cette action à laquelle je les associe.

Enfin, contrairement à une vision purement matérialiste, ces parrainages n’ont rien diminué de mes capacités financières mais, au contraire, nous ont apporté une bénédiction qui ne s’explique que par le regard favorable que le « Ciel » a posé sur cette noble action et j’en suis heureuse. Merci à votre ONG de nous avoir offert cette possibilité ! »

 

 

Un don pas si banal

Histoire de Imed Oudine, le 14 mars 2014

 

Voici l’histoire d’un don pas si banal que ça qui m’a été racontée. « Alors que j’allais visiter un proche incarcéré, voilà qu’il me raconta qu’il avait reçu de la part d’une association un colis dans lequel se trouvait un sachet de soupe, des dattes, des barres céréalières, des gâteaux, du chocolat, et aussi une enveloppe pré timbrée pour pouvoir correspondre avec l’extérieur. C’était pendant le mois de Ramadan. Dans le trajet du retour, je pensais à ce geste qui m’a paru à la fois unique en son genre et en même temps si attentionné. Penser à des gens qui sont dans le besoin même s’ils sont en prison, n’est-ce pas un geste fort, un geste qui traduit une reconnaissance de l’autre et une preuve de respect en la dignité humaine. Dès les jours qui ont suivi, j’ai fait un don au Secours Islamique France et je continuerai à le faire si j’en ai les moyens. »

 

 

Une bouteille à la mer

Histoire de Ingrid Bénnécib, Chargée des communications numériques-Bénévole à l'AFEB Association des Femmes Évangéliques de Bossangoa http://ong-afeb.wix.com/ong-afeb, le 12 mars 2014

 

Un matin lumineux d’aout 2013, j’ai reçu un courrier qui allait changer ma façon de voir le monde et de me voir, moi. 

Ce jour-là, je recevais un mail de mon frère, expatrié en république Centrafrique, je me dépêchais d’ouvrir pour prendre de ses nouvelles car j’avais entendu dire que là-bas en Afrique « ça pétait » ! 

« …Ici ça va pour moi mais le pays sombre peu à peu dans le chaos [...] Je vous ai mis en PJ des docs sur la zone ou je suis, pour moi y a pas de souci, je vois le colonel tous les jours et les ONG ne sont pas ciblées, mais c’est très dur de bosser dans ces conditions (surtout pour mon staff centrafricain qui risque plus que moi)…. ». 

J’ouvrais donc ces documents dont il parlait. Quelques minutes plus tard, je restais figée dans le temps. Je n’avais pas compris, ou voulu savoir ce qui se passait là-bas, j’étais protégée par l’atlantique qui filtrait la misère du monde. Trop tard, la boite de Pandore était ouverte ! Merde ! Maintenant pour le coup je me sentais mal. Ces deux pièces jointes étaient en fait deux comptes-rendus des exactions commises en RCA, qui décrivaient les agressions et viols commis dans la région de l’Ouham.

« …selon les Seleka, un garçon pourrait être membre des milices anti-balaka qui pourraient les attaquer dans l’avenir. Et donc il faut exécuter tous les garçons qui seraient aperçus par anticipation […] Comme si tout cela ne suffisait pas, le mardi 6 août 2013, sept garçons, mineurs du village Bowaye invités pour composer les épreuves du Brevet du Collège à Bossangoa viennent de faire l’objet d’une exécution sommaire et leurs corps jetés le long de la route sous le motif que ces élèves pourraient être des milices (Anti-Balaka) de BOZIZE. Et de surcroit, les éléments de Seleka font la ronde, cherchant les parents qui oseraient aller chercher les corps pour les inhumer…».

Je refermais tout ça, fermais mon courriel et tentais de penser à autre chose. Mais l’appel au secours du rédacteur de la lettre restait en moi. 

« …Encore une fois, c’est un cri d’alarme. La personne humaine est sacrée comme le stipule la Charte Constitutionnelle de la Transition. Nous plaidons l’envoi des forces Françaises ou Africaines à Bossangoa, mais s’il vous plaît ayez pitié de la population de ne pas leur envoyer des éléments Tchadiens […] Et qui choque le plus, est le silence des médias nationaux et internationaux : aucun journal ni radio de la place à Bangui n’en parle. Et depuis le 22 mars 2013, date de prise de Bossangoa par la Seleka, aucune ONG Internationale n’a visité une seule fois la population de l’Ouham, et aucune assistance n’est portée à cette population […] Si aucune action n’est entreprise, il ne restera à Bossangoa que les SELEKA […] Il est devenu impossible de dépasser la limite de l’insupportable. Impossible pour un garçon de vivre à Bossangoa… » 

Qui se cachait derrière cette lettre ? Le conseiller technique de l’ONG-AFEB. Quelle était cette ONG ? Je n’en avais jamais entendu parler. Pourquoi n’y-avait-il personne qui s’occupait de ces gens, là-bas ? Je ne comprenais pas. N’y-avait-il pas d’ONG ? De volontaires ? J’ai ressentis une forte émotion : de la colère ? De la passion ? De la honte ? Je ne savais pas. Alors j’ai écrit un message à l’adresse courriel en haut de la lettre. Je demandais ce que je pouvais faire pour eux en expliquant que je n’avais pas grand-chose à offrir : pas d’expertise humanitaire, pas d’argent, pas de contacts influents, je ne suis qu’une conseillère en orientation franco-québécoise. Mon mail allait surement se perdre dans les messages d’une institution et il devait être très dur d’avoir Internet là-bas, je n’espérais pas de réponse avant des semaines. À ma grande surprise, je recevais une réponse trente minutes plus tard. Un monsieur, en fait un Pasteur, Thomas Guenekean, me répondit en me remerciant infiniment de mon intérêt et en espérant que Dieu puisse m’inspirer à apporter mon aide à cette population. Après quelques échanges de mails, j’apprenais qu’il faisait partie d’une ONG nationale (gérée par des centrafricaines pour les centrafricains) : L’AFEB, l’Association des Femmes Évangéliques de Bossangoa. Comme je lui avais dit que j’étais à l’aise sur les médias sociaux, il me proposa d’ouvrir une page Facebook pour commencer. Est-ce que j’étais capable de ça : de m’engager pour des gens que je ne connaissais pas ? Des gens qui sont loin, dont l’histoire et la culture m’échappent ? M’engager pour une association religieuse alors que Dieu est moi sommes fâchés depuis très longtemps ? Je me sentais bousculée sur pleins de questions que je croyais traitées, classées, archivées telles que le sens de la vie, la marque que l’on veut laisser sur terre, le lien qui nous unit tous. 

Pasteur Thomas a lancé un appel à l’aide dans la « matrice » telle une bouteille qu’on jette à la mer en espérant que quelqu’un entende ce message et j’ai décidé de ramasser la bouteille…. J’ai lu des livres sur le marketing web, sur les medias sociaux, j’ai commencé à m’intéresser à l’actualité internationale, à poser des questions à mes contacts spécialistes de la communication et des relations publiques. Après une page FB, des dizaines de posts publiés, un nouveau logo et un site internet, je sais qu’il est là mon don. C’est ça mon expertise à moi : ma générosité, mon don de temps, mon don d’engagement spirituel, je crois qu’on appelle ça le don de soi…


 

Vidéo d'élans d'optimisme solidaires

Transmise par Nos Belles Rencontres, le 27 février 2014



Belle vidéo

Transmise par Clémence Lefébure Genet, le 26 février 2014

 

 

Une date, malheureusement inoubliable

Histoire de André Fournerat, le 22 février 2014

 

Certaines dates laissent des traces dans les esprits. Pour la plupart de nos contemporains, le 21 décembre 1989 marque la fin du règne de Ceaucescu sur la Roumanie. Pour moi, membres d'Aviation Sans Frontières depuis sa création en 1980, et son président depuis 6 mois, l'événement marquant est tout autre.

Ce jour là, le bureau du quatrième étage à l'aérogare d'Orly Sud, était plus animé qu'à l'ordinaire. Quatre représentants d'une association d'entraide au Liban s'y trouvaient. Avec eux je tentais de résoudre les dernières difficultés posées par l'acheminement d'un groupe d'environ quarante enfants. Initialement, ceux-ci auraient dû arriver de Beyrouth à Orly, pour être ensuite acheminés sur Marseille, où ils allaient passer trois semaines loin du vacarme des canons, et des cauchemars qui l'accompagnent. Le GIE ATR avait très aimablement mis à notre disposition un ATR 42 pour le parcours Paris-Marseille, et un équipage des essais en vol avait accepté cette mission bénévole.

Le B 707 de la Middle East, allant directement de Beyrouth à Londres, au lieu de Paris prévu initialement, nous obligeait à faire poser l'ATR 42 à Londres pour y prendre les enfants, mais comme rien n'est jamais simple, les britanniques réclamaient un ultime document pour autoriser cet avion d'essai à se poser chez eux.

Alors que je venais de raccrocher le téléphone, celui-ci sonna. Une personne de MSF Paris se présenta, avant de m'annoncer :"Le BN 2 vient d'être abattu à Aweil (Soudan). Votre pilote, deux membres de MSF et un représentant du PAM étaient à bord. Il n'y a pas de survivant."

J'en restais initialement sans voix, décomposé, choqué. Ne pouvant tout traiter simultanément, je transmis cette information à un autre membre d'ASF qui se trouvait là puis, malgré l'abattement, je repris les échanges avec Toulouse et Londres. Le soir même, j'accueillais pendant leur transit à Orly, les enfants libanais avant qu'ils rejoignent Marseille.

Par une étrange coïncidence, le jour même où ces enfants venaient chez nous chercher un peu de paix et d'amour, mon ami Yvon Feliot, dix ans après la création d'Aviation Sans Frontières, ouvrait son martyrologe. Est-ce l'effet de mon incorrigible optimisme ? Toujours est-il que je ne peux m'empêcher de voir, au delà de la peine provoquée par la perte d'un ami, une lueur d'espoir dans la simultanéité de ces deux événements.

 

 

Une histoire jamais racontée

Par René Chaboy, le 22 février 2014

Bonjour à toutes et à tous , nous travaillons dans notre département du Tarn&Garonne un réseau coopératif et mutualiste sur la faim dans le monde , avec des associations Gandhi international et CCFD Terre Solidaire . Lien en pays d'OC tisse les liens et fait la promotion de ces projets tout en accompagnant d'informations ou le possible peut encourager les plus sceptiques, je souhaite diffuser cette belle histoire jamais racontée . Je souhaite la promouvoir parce qu'en des temps où l'on nous raconte que nous avons des états endettés , que ces endettements entraînent précarité et chômage, que ce sont des fatalités liées à ces dettes , rappelons qu'après l'Europe en ruines après la guerre de 1939-45 et ces millions de morts … ( beaucoup d'entre-nous ont des parents ayant vécu ces grands moments difficiles); cette histoire a permis à de nombreux êtres humains de sortir de la misère ; pourquoi cette histoire ne pourrait pas se revivre encore aujourd'hui ?

Mais lisez plutôt cette belle histoire que nous pouvons partager pour inventer une suite ensemble....

Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de Résistance intitulé magnifiquement « Les Jours heureux ».

Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu'il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d'entreprise etc....

Les Jours heureux : une belle histoire qui n'a jamais été racontée …..voir bande annonce du film ici : http://lesjoursheureux.net/

 

 

Du don à partir de la famille du podcast français

Histoire de Séverine Godet, le 21 février 2014

bonjour, je voudrais en fait profiter de votre appel à témoignages pour faire un gros coucou à Guillaume Lebrun, de l'antenneCroix Rouge française - Unité locale de Clichy la Garenne . Il y a 2 ans je le connaissais à peine. Nous avions la chance tous les deux de faire partie de la grande famille du podcast français, des passionnés qui depuis chez eux ou des studios plus ou moins improvisés réalisent des émissions web audio ou video. Nous nous étions croisés dans une soirée rencontre de passionnés de podcast et échangions un peu sur les réseaux sociaux. Un jour je regarde mes messages privés twitter, un message de Guillaume : que fais tu le weekend prochain, veux tu être bénévole d'un jour Croix-Rouge française ? Je ne savais pas ce que cela impliquait, je n'avais jamais entendu parler du programme bénévole d'un jour, tout ce que je savais c'est que Guillaume était sympa et que je n'avait aucune raison objective de dire non, ni un autre programme prévu pour ce weekend là. Ok échangé via Twitter et rendez-vous pris le samedi suivant pour le petit déjeuner à l'antenne Croix Rouge de Clichy et découverte du programme. Je n'avais prévu de rester que la matinée, j'ai passé toute la journée avec l'équipe de bénévoles réguliers, à arpenter les rues, les marchés, les centres commerciaux. J'ai porté avec fierté la fameuse perruque blonde d'Adriana Karembeu, même si Guillaume la porte beaucoup mieux . J'ai croisé des gens agressifs, mais aussi beaucoup de gens généreux, des sourires, des clins d'oeils, des blagues échangées avec des inconnus l'espace d'un instant, d'un échange, d'un don, quelques pièces, un billet parfois, peu importe. C'est une expérience que je conseille vraiment d'essayer pour comprendre ce qu'est le quotidien des bénévoles qui inlassablement chaque weekend vont au devant du public, agissent, écoutent, expliquent, et eux aussi donnent beaucoup. On a ensuite rebouclé la boucle avec Guillaume en l'invitant dans notre podcast pour qu'il puisse raconter la saga de la création de la Croix-Rouge, une histoire qu'il nous a raconté comme habité de l'esprit de Pierre Bellemare, passionant. 

Pour ceux que cela intéresse l'enregistrement audio est écoutable en streaming ou téléchargement ici, et en fouillant dans ces photos vous pourrez constater que la blonditude va très bien avec la barbe aussi : http://www.pinterest.com/lvdlt/lvdlt-30/

Réponse de Guillaume Lebrun :

C'est un magnifique témoignage que celui-ci. Cette journée a était pour moi aussi particulière. J'avais beau être un quêteur chevronné, je ne te remercierais jamais assez. Cette année là, nous avions encore battu tout les records, en termes de récolte et de bonne humeur. Et participer ensuite à LVDLT a était un grand plaisir, et également un très bon souvenir. Au plaisir de te recroiser sur internet Séverine Godet ! En encore merci pour tout …

 

 

Rendre heureux un enfant

Histoire de Serge Guerin, le 21 février 2014

 

Bonjour au sein de l'association France Parrainages je parraine un burkinabé Ousséni Tondé.

Pour très peu d'argent 28 € par mois (12 € après déduction fiscale) je permet à Ousséni de se nourrir, se vêtir, aller à l’école, une joie de vivre. Je reçois beaucoup : sa joie de vivre, le sentiment d'être concrètement utile a un enfant qui en a besoin. 

Ma visite à mon filleul Ousséni Tondé a l'orphelinat Sainte Cécile Dégoudou Burkina Faso, m'a permis de confirmer la rigueur de la gestion ainsi que l'Immense joie et souvenirs pour Ousseni et moi, j’ai cumulé avec un voyage touristique du Burkina mes plus beaux souvenirs…

Les Sœurs ont un grand amour des enfants, Soeur Bernadette est venue me chercher à Ouaga le jour de la Ste Bernadette : de retour à l’orphelinat, la nuée des enfants pour l’embrasser et souhaiter sa fête !!!! La très grande joie de vivre des enfants, bien que la plupart sont orphelins … (ils nous donnent des leçons !!) J’ai passé le WE chez les parents d’Ousséni à 350Km à l’Est, et dormi dans l’une de leur cases de type dogon. J’ai donné de l’argent pour que Ousséni offre pour la première fois des habits à sa maman et son papa (ses parents sont très pauvres, malgré cela ils m’ont offert un poulet vivant qui est un symbole très fort en Afrique. J’ai pris des photos et envoyé des tirage papier pour les Sœurs, Ousséni, ses parents…

Pour 12€ par mois vous pouvez aussi rendre heureux un enfant

 

 

Si chacun donnait un peu, cela ferait beaucoup

Histoire d'Isabelle Tran, le 19 février 2014

 

HanoÏ, le 02/03/02

En direct de l’aéroport d’Hanoï pour mon retour, je me permets de partager avec vous ma première expérience au Vietnam. A la découverte de mon pays d’origine, j’ai fait une parenthèse solidaire à Nha Trang. J’ai visité 2 orphelinats en apportant quelques jouets, stylos et cahiers. Je me suis également rendue dans un centre de massage de personnes aveugles :

- la Tin Thac House (confession catholique) : depuis 8 ans, M. Tin Thac et sa femme avec de modestes moyens et l’aide de 6 personnes accueillent des enfants depuis le bas âge à 18 ans. Cette structure privée subsiste grâce à des dons privés et ne reçoit aucune aide du gouvernement! Depuis une centaine d’enfants ont été aidé. Les enfants étaient adorables! J’ai été très touchée et émue: ils sont très bien éduqués et sages. Evidemment, ils m’ont vu arriver avec les jouets... Je suis restée un petit moment à jouer avec les enfants qui m’ont vite apprivoisée!

- la pagode Loc Tho (confession bouddhiste) accueille actuellement plus de 130 enfants, abandonnés ou dont les familles sont pauvres, ceci depuis 20 ans. Grâce à son école caritative, ses enseignants à la retraite et ses jeunes aides-enseignants, les enfants peuvent apprendre à lire et à écrire (l’école est payante au Vietnam). Le dernier enfant recueilli est un bébé sans bras. Les enfants étaient tous adorables et extraordinairement sages! 

- un centre de massage où travaillent 30 personnes aveugles. Il y a tant de personnes avec un handicap au Vietnam! De nombreux centres accueillent ces personnes et leur apprennent un métier: le massage, la fabrication de baguettes, balais, cure-dents. Ils sont travailleurs et ne font pas l’aumône.

Un premier appel aux dons m’a permis de récolter quelques fonds qui vont contribuer essentiellement au frais généraux des 2 orphelinats et permettre aux enfants de s’insérer dans la société de demain : 1 € par jour permet de nourrir et d’éduquer un enfant ; soit avec 30 €, un enfant est sponsorisé pendant 1 mois ; soit avec 365 €, un an.

Les dons ont été reçus directement par : 

- le responsable M. Tin Thuc qui a été surpris et sincèrement touché par cette générosité. Un monsieur très touchant, surtout lorsque les enfants s'accrochaient à lui avec beaucoup de tendresse

- la nonne Thich Nu Dieu Y, gérante la pagode Loc Tho, une vieille dame très gentille, également surprise et très touchée. 

- les 30 aveugles qui ont pu se partager le reste des fonds.

En ce qui me concerne, c’était la première fois que je visitais des orphelinats. Le Vietnam est un pays aux myriades de paysages riches et magnifiques, si différent de part et autres du pays: nord, sud, centre... C'est un pays pauvre mais j’ai fait tant de rencontres généreuses. Cela me tenait à cœur de pouvoir donner un peu de mon temps pour soutenir le bon traitement de ces enfants et qu'ils aillent à l'école. J'ai été très touchée et émue d'avoir pu partager quelques sourires et jeux avec les enfants. Vous trouverez quelques photos des enfants ici (cliquez sur Télécharge, puis Télécharger quand même).

Je tiens à remercier les premiers généreux contributeurs ayant permis de récolter et de verser les premiers fonds sur place. Si vous souhaitez participer (aucune obligation, bien sûr !), je vais transmettre un don complémentaire (one shot) à la structure de M. Tin Thuc dont j'ai les coordonnées bancaires (si vous préférez un don direct, je vous transmettrai les infos).

Amicalement,

Isabelle



Et pour retrouver l'opération 2014 et l'histoire gagnante, cliquez ici.