Donner envie de donner avec vos belles histoires de don 


   

La + belle histoire de don

Du 19 mai au 22 juin 2016

 

 

Donner envie de donner

avec de belles histoires de dons :)


 

 

Les 2 plus belles histoires de don :


 

Histoire sélectionnée par les associations partenaires :

 

La technologie positive

par Victoire, le 7 juin 2016

 

J'ai vécu à Grenoble cette année où j'étais étudiante en école de commerce. Il ya 6 semaines, à quelques mois de mon déménagement, je m'inscrit sur un groupe Facebook "trocs, vente, échanges sur Grenoble et ses environs". J'étais alors bien déterminée à vendre un frigidaire et une machine à laver dont je souhaitais me débarrasser avant mon déménagement sur Paris.

En rejoignant ce site, je me rends compte avec beaucoup de tristesse et de surprise que beaucoup de jeunes mamans mettent en vente sur ce site leurs bijoux, habits, sacs à main etc... contre des denrées alimentaires. Une jeune maman de 24 ans publie un message "URGENT : cherche 6 litres de lait contre une robe noire que je troc".Cela me touche. Comment peut-on en arriver elle ? Comment l'aider ? Elle qui vit si proche de chez moi et pourtant qui a une vie si différente de la mienne.

Ni une ni deux, je cherche une solution : je fais actuellement partie d'un groupe Facebook réunissant les 1500 étudiants de l'école de commerce de Grenoble. Des étudiants qui, globalement, ne sont pas dans le besoin et qui, pour la plupart, s'apprêtent à déménager incessamment sous peu. Me voilà alors publiant un message incitant les étudiants de mon école à donner leurs "fonds de placards" sur ce groupe de "trocs échanges sur Grenoble" où se trouvaient beaucoup de jeunes mamans en détresse. Jamais je n'aurai imaginé que ces étudiants en école de commerce seraient aussi touchés : en quelques heures, j'ai reçu une cinquantaines de messages privés me demandant où exactement ils pouvaient donner, à qui s'adresser etc. 700 personnes ont liké le post : la machine était lancée : le groupe des jeunes mamans a été inondé de positions d'étudiants qui donnaient leur reste de pâtes, riz...

Quelques jours après cela, j'ai rencontré l'une de ces jeunes mamans avec qui j'ai eu un très bel échange. Elle m'a raconté sa vie 24 ans, deux enfants, battu par un mari schizophrène, aujourd'hui sa petite fille est à la DASS. Mais grâce à cet élan de générosité de la part des étudiants de l'école de commerce, elle a pu économiser son budget alimentation et pouvait donc, financièrement, prendre des billets pour aller voir sa petite fille en Alsace.

Voilà, la technologie positive dans ce qu'elle a de meilleure peut réellement créer du lien, j'en suis convaincue !

 

Histoire sélectionnée par le public sur Facebook :

 

Le dessin peut remplacer les mots, par Béatrice, le 19 mai 2016

Cette histoire est une histoire avec des dessins et de la musique : nous vous invitons à la découvrir ici.

 

Béatrice, représentée par l'association Art Therapy Virtus, a choisit le lot proposé par l'AFF : 1 journée de formation au cowdfunding !

Un grand merci encore à l'AFF pour ce lot, et bravo à Béatrice !

 

Les autres belles histoires de don :


 

San Francisco pour un enfant malade

par Alexandra A., le 21 juin 2016

 

http://www.ledauphine.com/france-monde/2013/11/16/la-ville-de-san-francisco-joue-le-jeu-pour-un-enfant-malade

 

 

Coiffure offerte aux sans-abris

par Alexandra A., le 21 juin 2016

 

http://www.20minutes.fr/societe/1658931-20150728-quand-jeune-coiffeur-vendeen-offre-services-abris-parisiens

 

 

Partenariats solidaires

par Giada Olimpia Affaticati, le 10 juin 2016

 

En tant qu'entreprise engagée contre le gaspillage, tous les jours PHENIX met en relation les entreprises et les associations pour que les surplus se transforment en don pour les plus démunis. L'opération réalisée en mars 2016, lors de la cérémonie Best Workplaces France, nous tient particulièrement à coeur car elle a permis à La Main de l'Autre, une de nos associations partenaires qui mène un travail remarquable de réinsertion de personnes en situation de précarité et de distribution de colis alimentaires, d'obtenir à la fois un don en nature et en numéraire. En effet, en collaboration avec le traiteur de l'évènement, l'action a permis à l'association de bénéficier de 20 kg de nourriture et de plus de 200 litres de boissons. Les plats chauds et les boissons ont été distribués le lendemain dans les locaux de la Main de l'Autre. En complément, un don de 2€ par participant a été collecté et sera reversé à l'association par Great Place to Work France, afin de la soutenir dans ses actions quotidiennes.

 

 

Une histoire de dons de l'au-delà

par Arielle Courty, le 10 juin 2016

 

Après sa mort, elle a rallumé la flamme. Le 21 août 200O, un incendie accidentel détruit entièrement l’église Sainte-Croix-du-Port à Ivry-sur-Seine, construite en 1942. Germaine G. habite dans cet ancien quartier ouvrier longé par la Seine. Touchée par ce drame, elle décide de donner son pécule pour que l’église puisse être reconstruite. Alors âgée de 95 ans, elle écrit aux Chantiers du Cardinal pour exprimer son souhait de leur donner, après sa mort, « le solde de son compte [bancaire] ». Dans sa lettre, adressée à « Monsieur le responsable », elle précise que sa devise est « Détachement et Prévoir ». « Détachement », on l’imagine, du monde terrestre qu’elle pense quitter bientôt. « Prévoir », car elle s’interroge d’une écriture encore ferme : « Des chantiers sont-ils prévus ? D’autres ont-ils encore des dettes ? » Lorsque Germaine disparaît, elle avait tout prévu. Sans doute avait-elle été inspirée par la statue de Notre-Dame de Fatima, seul élément retrouvé intact après l’incendie avec le vase de fleurs qui était à ses pieds. L’histoire ne dit pas si c’est Germaine qui l’avait déposé !

 

 

Une chaîne spontanée

par Aurore S., le 6 juin 2016

 

Un samedi de foule dans le métro parisien, comme on les aime. En avançant tant bien que mal au milieu des passants, une discussion m'interpelle. Elle m'interpelle d'abord parce que le ton de cette discussion est joyeux et détendu, et parce qu'ensuite, j'entends qu'il s'agit d'une conversation qu'un jeune homme essaie de tenir avec une femme plutôt âgée pour lui indiquer la direction et passer le temps.

Je les cherche du regard et je les vois venir dans ma direction, le jeune homme essayant de tenir au mieux cette personne qui souffre de malvoyance. J'entends aussi que ce n'est pas la direction qu'il devait prendre initialement, mais son détour se justifie pour cette personne.

Qui n'a jamais eu envie de sourire et de se réjouir de savoir qu'il y a encore des personnes qui savent aider spontanément et de manière désintéressée ? Alors arrivés à mon niveau, je les interpelle et propose au jeune homme de prendre la relève, car cette femme semble aller dans ma direction, et à mon tour, je me lance dans une discussion joyeuse et détendue.

Au final, cela ne m'a pris que quelques minutes de plus de mon temps, quelques minutes qui ont permis d'apporter le sourire à 3 personnes et peut-être égayer la journée de cette femme.

 

 

Avec mon nez de clown

par Patrick Piot , le 26 mai 2016

 

L'an dernier, lors de mon opération "30 cols pour les clowns" au profit de l'association " Le Rire Médecin" j'ai grimpé l'Alpe d'Huez à vélo. Ce col faisait parti de mes défis.

A mon arrivée en haut du col, après la traditionnelle photo avec mon nez de clown, un couple de danois qui était à la terrasse d'un café m'a interpellé pour me demander les raisons du port de ce nez de clown. Je leur racontais que j'avais fait sponsoriser la montée de cols par des entreprises locales et que l'argent était directement versé au Rire Médecin" qui donnait de la joie aux enfants hospitalisés en faisant intervenir des clowns dans les services pédiatriques'

Ce couple trouva que cette idée était géniale ainsi que la cause que je soutenais et m'offrit un billet de cinq euros à remettre au "Rire Médecin".

Voilà, j'ai été très ému par cette belle histoire.

 

 

Pour personne

par un auteur qui souhaite préserver son anonymat, le 22 mai 2016

 

Un vieil homme marche lentement, difficilement, sur le même trottoir que moi. Je le regarde, je le prends en compassion, imaginant combien il doit être difficile pour lui de marcher à si petits pas dans un monde qui va à toute allure. Et voilà qu’il se plie en 2 pour ramasser quelque chose : je me dépêche pour l’aider, mais il se relève avant que je sois arrivée à son niveau, il se retourne, et revient sur ses pas, toujours aussi lentement. Il va jusque la poubelle, jète la canette qu’il a ramassée, et retourne poursuivre son chemin.

Quel effort ce simple geste a-t-il représenté pour lui ? Sans doute énorme. Pour qui l’a-t-il fait ? Pour personne en particulier, pour le confort de tous.

Je me suis dit que je n'avais jamais fait un tel geste, sans doute habituée à voir des objets trainer par terre, mais qu'améliorer le monde commençait parfois par des gestes très simple émoticône smile.

Depuis, j’essaie de faire ça au moins 1 fois par jour : ça fait partie des choses à faire, obligatoirement, et ça me permet de repenser à ce vieux monsieur, sans qu’il se doute d’avoir été un exemple avec un geste si anodin. Je lui souris en pensée, et j’espère que ça lui fait gagner quelques heures de vie à chaque fois.

 

 

Un cahier de coloriages

par un auteur qui souhaite préserver son anonymat, le 19 mai 2016

 

Une très vieille femme pas très loin de mon immeuble, se trouve là, presque chaque soir à braver vents et tempêtes en plein hiver pour vendre ses journaux de Sans-abris aux passants et voitures attendant nerveusement le feu vert de la fin de la rue des Plantes.

D'une gentillesse et d'une humilité incroyables, elle essaye à chaque fois de nous offrir en contre-partie son journal après avoir reçu une pièce que nous lui offrons avec plaisir ma femme ou moi. 

Par principe, nous refusons aimablement mais systématiquement son journal.

Et puis un jour, nous nous arrêtons avec ma fille de 3 ans, qu'elle connait bien maintenant. Et surprise ! Au lieu d'essayer de nous offrir par la vingtième fois son journal Sans-abris... elle sort de son sac à roulette, un joli cahier de coloriages pour ma fille.

Cette formidable personne avait tout simplement prévu ce petit cahier de coloriage pour qu'elle soit certaine que, cette fois, nous ne puissions pas refuser.

C'est sans aucun doute cette personne qui nous a donné l'envie, à ma femme et moi de nous engager dans la solidarité.

 

 

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